Les millennials sont régulièrement décrits comme des salariés à l’esprit collaboratif, acceptant difficilement la hiérarchie et ne voyant plus la rémunération comme seul facteur de motivation mais cherchant à s’accomplir dans leur travail.
Le portrait que l’on en dresse est souvent celui d’une génération qui veut se différencier de celle de ses aînés, et qui serait difficile à appréhender.
La onzième édition du baromètre Edenred-Ipsos, menée dans 15 pays auprès de 14 400 salariés, dont 3 500 de moins de 30 ans, démontre que les comportements et attentes des salariés les plus jeunes restent assez pérennes, contrairement aux idées reçues.
Plus motivés que leurs aînés, ils dépeignent l’entreprise idéale sous des attributs finalement assez proches de leurs collègues plus expérimentés.
Pour l’entreprise, l’enjeu ne serait donc pas tant de traiter cette génération indépendamment des autres, mais plutôt de repenser globalement les enjeux de leadership dans un environnement de plus en plus digitalisé, horizontal et multitâche, en tenant compte des
fortes spécificités pays.