Les territoires évoluent dans un monde de plus en plus concurrentiel et se doivent d’agir sur leur attractivité, c’est-à-dire leur capacité à conserver les acteurs résidents et à attirer les acteurs extérieurs, sous peine de voir déserter leurs habitants, entreprises, capitaux, touristes ; ou de ne plus trouver grâce auprès des ressources nécessaires à leur développement.
Le besoin d’attractivité, profond, se fait sentir aujourd’hui au sein même des structures publiques : les difficultés de recrutement sont prégnantes, particulièrement en milieu rural ou en région déjà en tension dans bien des domaines. Les carrières publiques apparaissent, notamment pour les jeunes générations, peu attractives, pour des raisons diverses mais dont l’une des principales est le pouvoir d’achat.
Le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure et majoritairement insatisfaite, que ce soit dans le secteur privé ou, plus encore, dans le secteur public. Les établissements publics, notamment les collectivités, n’ont que peu de marge de manœuvre pour agir sur la rémunération de leurs agents même si le déploiement du RIFSEEP a apporté de la souplesse en la matière. En revanche, d’autres leviers sont à actionner et les possibilités en matière d’action sociale sont nombreuses, et c’est bien là que les collectivités en particulier se distinguent entre elles ; car si l’action sociale est obligatoire en collectivité, aucun montant minimal n’est imposé par la réglementation.
Ainsi, entre chèques vacances, titres-restaurant, réductions sur diverses prestations, l’impact sur le pouvoir d’achat peut être important et même décisif sur l’attractivité, et donc sur les résultats en matière de recrutement et de fidélisation des agents.
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