Submergé par l'information et baignant dans un environnement de travail sur-connecté : voilà le portrait du collaborateur 2014 que dresse le cabinet Deloitte, suite à son étude annuelle auprès de 2,500 managers et DRH dans 90 pays.
Cette 4e édition met l'accent sur « une explosion de "l'hyperactivité” d'employés constamment connectés et submergés ». En moyenne un cadre vérifierait son smartphone 150 fois par jour, et la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle s'estompe. Il faut dire qu'être débordé est encore largement perçu comme un signe d'importance. Mais en réalité, ce sont la productivité et l'engagement des salariés qui sont les premiers touchés.
65 % des dirigeants considèrent la sur-sollicitation de l’employé comme un point d’inquiétude majeur Pour la moitié des DRH, la gestion de la surinformation est devenu un défi. Ils sont 57 % à partager ce sentiment pour la gestion du temps.
Beaucoup se montrent impuissants face au phénomène. Seuls 10 % des dirigeants interrogés pensent que les actions entreprises pour endiguer le problème sont efficaces…
L'étude propose 4 pistes pour améliorer les choses :
- faire des leaders des modèles ;
- recueillir de l’information qualitative, par exemple via des baromètres mesurant les facteurs de frustration quotidienne ;
- promouvoir les manières alternatives de travailler et, en particulier, montrer que le télétravail n’est pas synonyme de désengagement ;
- rendre le temps passé en réunion plus productif : 88 % des employés considèrent y perdre leur temps, et un tiers cherchent une excuse pour ne pas y aller !