Votre entreprise traverse une passe difficile : nouvel actionnaire majoritaire, plan social annoncé, luttes intestines entre ses dirigeants ? Pas de panique. Pour survivre en temps de crise, certaines postures ont fait leurs preuves. Petit rappel utile des tactiques que vous pourriez adopter…
1 – Rester dans l’ombre
Il n’y a pas qu’en été que l’ombre est protectrice. La discrétion peut s’avérer une alliée précieuse dans des temps troubles. Rappelez-vous ces films d’action où le héros, face à une situation dangereuse, n’hésite pas à se tapir, en attendant des moments plus propices à son intervention. Mais cette discrétion ne doit pas vous empêcher de continuer à mener à bien vos projets. N’oubliez pas d’informer votre hiérarchie de vos succès, avec sobriété. Et produisez des livrables : bons de commandes signés, comptes-rendus des réunions importantes, etc.
2 – Prendre la lumière
Avec votre caractère intrépide, impossible de rester caché ? Ce n’est certes pas un défaut, pour un manager, que d’exposer des idées innovantes, que ce soit pour améliorer le business ou pour parfaire l’organisation. Faites-le avec précision, sans emphase, et en respectant votre hiérarchie dans votre communication. Vous apparaîtrez ainsi comme un apporteur de solutions, pas comme un Rastignac. Ils ne doivent pas manquer en ce moment autour de vous…
3 – Comprendre les (nouvelles) règles
C’est le moment de vérifier que vous n’avez pas perdu la main aux échecs. Anticiper les coups à venir, c’est tout un art, mais après tout, vous êtes censé le maîtriser, dans le poste que vous occupez. La partie est un peu plus difficile quand de nouvelles pièces maîtresses apparaissent, et que les règles changent pour cause de crise, mais vous n’avez pas vocation à rester un pion dans le jeu.
4 – Faire un plan (ou des plans)
Que va-t-il se passer dans les semaines à venir ? Quand il est difficile de le prévoir, et de mettre en forme toutes les hypothèses, rien ne vaut une carte pour s’y retrouver. Sauf que la carte, aujourd’hui, c’est à vous de la dresser. Et tant que vous y êtes, faites en plusieurs. Un plan B, ou C, ou D, sera toujours utile si vous êtes perdu.
5 – Utiliser les courants ascendants (attention aux plafonds !)
Si vous pratiquez le parapente, vous en connaissez l’ivresse… et les risques. Mais vous savez aussi qu’on n’a rien sans rien : d’ailleurs, les traders adorent les jours de crise à la bourse, car il y a beaucoup de bénéfices à en tirer. Soyez donc sélectif dans les courants porteurs que vous allez choisir, que ce soit un nouveau dirigeant ou un manager historique qui vous semble avoir le vent en poupe. Mais une fois votre choix effectué, soyez décisif et cohérent. Vous ne monterez haut que si vous tenez fermement la barre.
6 – Respirer, inspirer (l’apnée, c’est bien, mais il faut remonter parfois)
La crise qui agite votre entreprise vous empêche de dormir. Vous êtes au bureau dès 8h du matin et jusque tard le soir ? Et si vous preniez plutôt le temps de respirer, en profitant par exemple de la possibilité de travailler en home office… Votre famille appréciera de vous voir un peu plus reposé. Et vous reviendrez encore plus motivé au bureau.
7 – Prendre le large (après tout, c’est votre survie aussi)
Soyons clairs, la survie de votre entreprise, ce n’est pas la vôtre. Si vous constatez que, décidément, ce qui se dessine ne vous convient pas, il n’est que temps d’aller voir ailleurs. En étant l’acteur de votre mobilité professionnelle, au lieu de la subir d’ici quelques semaines, vous envoyez un message positif aux recruteurs. Et à vous-même au passage : l’estime de soi, c’est vital !