A l’heure où les outils numériques se généralisent et la frontière entre vie professionnelle et vie privée tend à s’estomper, de nouveaux syndromes professionnels apparaissent : bore-out, brown-out, blurring, nomophobie, etc. Cette infographie met des mots sur ces maux qui mettent à mal la qualité de vie au travail.
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Les salariés français sont de plus en plus soumis à la pression de leurs outils numériques. Ils souffrent ainsi de nouvelles obsessions appelées nomophobie (ou peur excessive d’être séparé de son Smartphone) ou FoMO (Fear of Missing Out – qui peut se traduire par l’angoisse de rater une actualité). Ils manifestent des comportements qui peuvent dégrader les relations interpersonnelles, tel le phubbing, qui consiste à ignorer des personnes physiquement présentes en consultant son téléphone.
Toujours connectés mais aussi toujours sollicités, les salariés constatent non seulement une accélération de leur rythme de travail, mais aussi un brouillage de la frontière entre vie professionnelle et vie privée. Il en résulte une propension des salariés à travailler de manière excessive (« workaholisme »). Les cadres deviennent ainsi de plus en plus sujets au stress et à l’angoisse de perdre leur emploi.
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Dans ce contexte, les risques psycho-sociaux deviennent un problème de santé majeur. Le burn-out (épuisement physique et mental lié au travail) est maintenant un phénomène bien identifié et sa reconnaissance comme maladie professionnelle est envisagée. Provoqué par un stress intense, le tako tsubo, ou « burn-out cardiaque » se manifeste par des symptômes proches de l’infarctus. A l’opposé, l’ennui au travail (« bore-out ») et la perte de sens du travail (« brown-out ») peuvent aussi être source de mal-être.
L’infographie ci-dessous présente l’ensemble de ces maux du travail :