La traditionnelle étude de l'APEC sur le salaire des cadres a rendu son verdict. Comme en 2013, le statut quo est de mise pour les rémunérations des cadres en 2014, incertitude économique oblige. Seules 49 % des entreprises interrogées par l'APEC en juin 2014 envisageaient d'augmenter tout ou partie de leurs cadres cette année, 29 % n'avaient pas encore décidé, et 22 % ne prévoyaient aucune augmentation.
Ces prévisions s’avèrent quasi identiques à celles qu’avait relevées l'enquête de 2013. Au final, près des trois quarts des entreprises avaient cependant accordé de légères augmentations à tout ou partie de leurs cadres. Le salaire médian devrait atteindre 48,000 euros bruts (43,000 pour les femmes contre 50,000 pour les hommes). Le niveau de salaire reste lié à l'âge et à la taille des entreprises.
Toujours selon l'enquête APEC, les enveloppes consacrées aux augmentations individuelles pourraient se contracter. Les hausses générales et les parts variables s'inscriraient dans la continuité de 2013 : 1,5 % contre 1,6 % en 2013. Des hausses minimes que ni la participation, ni l'intéressement ne compenseront puisqu'ils semblent devoir rester stables.
Sur un tel constat, il ne reste plus aux cadres qu'un moyen pour retrouver du pouvoir d'achat : changer de poste ou d'employeur. Une méthode apparemment efficace : en 2013, 60 % des cadres qui ont accepté un nouveau poste ou intégré une nouvelle entreprise ont connu une augmentation de leur rémunération, contre 42 % de ceux qui sont restés en place. Le prix du danger ? Pas si sûr…
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