C’est quasi magique : un simple scan de votre carte renseigne la machine sur votre profil (allergènes, carences, préférences), vous sélectionnez l’option “healthy”, et votre soupe de légumes dans sa bulle comestible s’imprime en deux temps trois mouvements. De quoi se croire dans une histoire de science-fiction : dans La Nuit des temps de Barjavel (paru en 1968), la “mange-machine” fabrique des pilules nutritives à partir de… rien ; dans Le Guide du voyageur intergalactique ou Star Trek, des synthétiseurs font apparaître des aliments grâce à une technologie dérivée de la téléportation. Rien d’aussi futuriste à la cafète : les imprimantes 3D se contentent de cuire et d’assembler les aliments qu’on leur donne. Mais au-delà de leur délicatesse et de leur précision, qui les a notamment rendues populaires auprès des grands chefs dans les années 2010, les imprimantes 3D répondent à des problématiques très contemporaines. En plus de faciliter l’élaboration de plats adaptés à chaque régime alimentaire dans toutes ses spécificités, elles permettent de réduire significativement le gaspillage dans la restauration collective, puisqu’elles ne préparent que ce qu’elles vont utiliser. Ce n’est peut-être pas aussi spectaculaire qu’une pizza dans l’espace, mais c’est un vrai enjeu d’avenir.
Avantages salariés
Imprimer son déjeuner au bureau, la solution du futur ?
Imaginez, une journée de travail dans les années 2020 : il est 13 h et les gargouillements de votre estomac vous rappellent à la loi de la nature. Lassé des menus invariables des restaurants environnants, vous optez pour un déjeuner imprimé à la cafétéria. Votre cantine s’est en effet dotée de quelques imprimantes 3D, qui mettent en forme des matières alimentaires en suivant un design dicté par un ordinateur.
22 janvier 2020