Bonjour Delphine Aillagon. Vous êtes gérante du restaurant Chez Antoine à Auterive (31). Depuis quand tenez-vous cette affaire ?
Nous avons ré-ouvert en février 2011. Auparavant, nous avions un hôtel-restaurant dans le Tarn voisin. Ici, nous avons récupéré une ancienne Bodega, qui avait été fermée pendant deux ans et demi. Après des travaux de remise en état, l’inauguration du nouvel établissement a donc eu lieu il y a six ans.
Pourquoi l’avoir appelé chez Antoine ?
C’était pour faire un clin d’œil à notre petit garçon dont c’est le prénom. Il a bien grandi aujourd’hui, puisqu’il a désormais quinze ans.
Sur cette zone d’activités où nous nous trouvons, près d’Auterive, avez-vous une clientèle d’entreprise importante ?
Je pense qu’il y a une bonne soixantaine de sociétés dans le secteur, dont beaucoup d’entreprises industrielles. Mon impression est que ce nombre augmente régulièrement. Il y a vraiment une évolution positive sur Auterive ces dernières années.
Ici, nous sommes ouverts du mardi au samedi soir, avec bien sûr une clientèle de particuliers le soir et le week-end. Toute la semaine, nous proposons un menu le midi. Et il y a bien sur une carte pour compléter.
Avec les entreprises, avez-vous une offre spéciale ?
Comme je vous le disais, il y a ce menu qui, pour 14 euros, propose entrée, plat, dessert et café. Je pense que c’est une proposition tout à fait correcte.
Je vois aussi une belle rôtissoire derrière vous ?
Ah cette belle cheminée ? C’est mon époux Olivier qui gère cette partie du restaurant. Et c’est une tâche importante car il y a beaucoup de travail. Mais c’est peut-être ce qui fait toute la différence par rapport à d’autres restaurants. Car nous proposons ainsi de nombreuses viandes grillées, y compris dans les menus. C’est un véritable atout.
Sans doute vos clients d’entreprise vous payent-ils avec des Tickets Restaurant®. Cela représente une part significative de votre chiffre d’affaires ?
Oui, même s’il me semble qu’en 2016, nous avons reçu un peu moins que l’année précédente. Je ne saurais dire pourquoi. Peut-être servent-ils plus volontiers à l’achat de nourriture dans d’autres commerces, au détriment de la restauration traditionnelle ?
Les cartes de paiement commencent également à nous arriver mais de manière encore limitée. Cela reste à développer.
Et pour celles que vous avez eues à encaisser, cela s’est-il passé facilement ?
Oui, tout à fait. Les clients passent ces cartes Ticket Restaurant® comme des cartes bleues. Simplement, ils ont un budget quotidien à ne pas dépasser.
Pour nous, le règlement intervient dès le lendemain, ce qui constitue quand même un beau progrès par rapport aux titres papier, pour lesquels nous sommes crédités de manière différée, parfois jusqu’à deux mois. Donc la carte est plus intéressante... pour les restaurateurs.
Pas pour les clients ? Vous les sentez réticents ?
Je ne sais pas. Pour l’instant ils sont surtout dans leur grande majorité encore dotés de tickets papiers
Merci beaucoup !