La mobilité des salariés est devenue un enjeu majeur pour les entreprises. En effet, pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les collaborateurs ne souhaitent plus perdre de temps dans les transports. Les solutions de mobilité mises en place par les entreprises sont un réel facteur d’attractivité, notamment auprès des jeunes diplômés, dans le choix de leur futur employeur. Il est donc important pour ces dernières d’offrir à leur personnel des solutions de déplacement pour les trajets domicile-travail. Voici 3 exemples d’entreprises qui ont pris des mesures efficaces pour faciliter les déplacements de leurs salariés :
1. SGS : lier RSE et mobilité des salariés
SGS, société spécialisée dans le domaine de l’inspection et de la certification, a mis en place un plan de mobilité sur 7 de ses sites. L’entreprise a ancré cette démarche dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale (RSE).
Pour trouver les options de mobilité les plus adaptées, elle a analysé les zones de vie de ses salariés et l’offre de transports en commun à laquelle ils ont accès. Après cette phase préliminaire, SGS a mis en place plusieurs actions, à commencer par le développement du télétravail lorsque cela était possible.
Mais les avancées majeures en termes de solutions de déplacement se sont principalement orientées autour du vélo avec :
- la mise à disposition de vélos pour que les salariés puissent aller déjeuner en ville sans utiliser la voiture
- l’aide à l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE) de 200 € si ce dernier est utilisé dans le cadre des trajets domicile-travail.
En outre, pour les VAE, les tarifs sont négociés avec un fabricant et coûtent aux salariés de SGS 40 % moins cher que le prix public.
Enfin, pour offrir une alternative aux collaborateurs qui ne souhaitent pas utiliser le vélo, SGS discute avec les collectivités concernant la mise en place de lignes supplémentaires pour les transports en commun.
Utiliser le compte Ticket Mobilité pour acheter un vélo à assistance électrique
Comme prévu dans le cadre du Forfait Mobilités Durables, le compte Ticket Mobilité peut également servir à l’achat d’un vélo, qu’il soit à assistance électrique ou non. Le montant de cette indemnité peut s’élever à 400 € par an.
2. Cdiscount mise sur le vélo et les transports en commun
Avec son siège social basé à Bordeaux, Cdiscount est l’un des principaux employeurs de Nouvelle-Aquitaine. Aussi, l’entreprise a-t-elle un rôle important à jouer dans le cadre du développement des modes de transport alternatifs dans la région.
Cdiscount a notamment choisi d’encourager l’utilisation des mobilités douces et durables. Pour ce faire, l’entreprise met à disposition des collaborateurs qui viennent à vélo des emplacements de stationnement réservés. De plus, elle organise des ateliers pour apprendre aux salariés comment réparer et entretenir leur vélo.
Ces mesures ont prouvé leur efficacité puisqu’en 2019 ce sont 26 % des salariés qui utilisaient le vélo pour les déplacements domicile-travail. Cette même année, 60 % du personnel de Cdiscount préférait les modes de transport alternatifs à l’autosolisme. En effet, aux côtés des usagers du vélo :
- 26 % prenaient les transports en commun
- et 3 % étaient adeptes de la marche à pied.
L’objectif à court terme de Cdiscount étant que 70 % de ses salariés passent aux mobilités durables pour les trajets domicile-travail.
Solutions de mobilité : un partenariat entre métropoles et entreprises
Récemment, Cdiscount a obtenu un accord avec la métropole de Bordeaux pour augmenter la fréquence des transports en commun aux heures de bureau.
3. Schneider Electric propose des solutions d’autopartage
Située dans une agglomération très embouteillée, l’entreprise Schneider Electric a rapidement compris qu’il fallait proposer des solutions de mobilité à ses collaborateurs grenoblois.
Par exemple, pour les inciter à utiliser davantage les transports en commun, elle contribue au prix de l’abonnement à hauteur de 75% (alors que le minimum légal est de 50%).
L’entreprise souhaite également augmenter la part d’utilisation d’autres solutions de mobilité. Parmi les modes de déplacement qu’elle encourage, on retrouve le vélo ou l’autopartage, mais aussi le covoiturage. Ce dernier n’est actuellement utilisé que par 3 % de ses salariés; un chiffre que l’entreprise souhaiterait voir s’améliorer rapidement.
Afin d’éviter l’autosolisme, Schneider Electric mise beaucoup sur l’autopartage et met à disposition de ses collaborateurs 12 voitures électriques sur 4 de ses sites grenoblois. Plus de 600 salariés ont déjà opté pour cette solution alternative. Compte tenu du succès de cette initiative, l’entreprise souhaiterait augmenter sa flotte de véhicules partagés. La volonté de Schneider Electric est clairement affichée : réduire l’impact environnemental généré par les déplacements de ses salariés.
Chaque entreprise doit réfléchir à des solutions de mobilité en fonction des besoins spécifiques de ses salariés afin de faciliter les déplacements domicile-travail. En aidant les collaborateurs dans leurs trajets quotidiens, les employeurs deviennent acteurs de l’amélioration des conditions de vie et de travail de leur personnel.