Peur, réticence, manque d'implication… Tout changement génère des résistances. Comment les dépasser ? Sept facteurs clés pour réussir la conduite du changement.
Se former
Conduire le changement ne s'improvise pas. Il existe des techniques et des outils pour fixer les objectifs, adapter son management en fonction des situations, permettre aux talents de s'exprimer, déléguer… On aurait tort de s'en priver.
Montrer le cap
La peur de l'inconnu est l'une des principales résistances au changement. Montrer le cap, indiquer comment on va l'atteindre et les bénéfices que l'on peut en retirer apparaît donc comme la base de tout engagement. Mieux vaut prendre le temps d'expliquer avant de démarrer. Tout au long du processus de changement, le manager doit rester celui qui pilote et mène ses troupes à bon port : une façon de sécuriser ses collaborateurs.
Choisir ses soutiens
Le manager ne peut porter à lui seul tout le poids du changement. Il doit s'appuyer sur des relais dans les équipes, capables de porter son message, de le soutenir, de remobiliser en cas de défaillance. D'où l'intérêt d'identifier ces relais et de les former eux-aussi à la conduite du changement.
Mobiliser les troupes
Mobiliser, c'est d'abord convaincre. Ce qui suppose de consacrer tout le temps nécessaire à communiquer sur le changement entrepris, sur son état d'avancement et sur le chemin qui reste à parcourir.
Mobiliser, c'est aussi veiller à ce que personne ne reste au bord du chemin. La résistance au changement est naturelle et variable suivant les individus. Le manager doit s'adapter à chacun. Il est nécessaire de rester attentif à ceux qui ont du mal à suivre et de gérer les émotions.
Valider les étapes
Tout changement s'effectue dans la durée et emprunte un chemin bien défini, avec des étapes qu'il convient de valider une à une avant d'entamer la suivante. Faire le point avec les équipes, mesurer la distance parcourue, identifier les résistances : autant d'éléments à considérer avant d'aller plus en avant.
Professionnaliser ses collaborateurs
Bien souvent, le changement nécessite d'introduire de nouveaux outils et de faire évoluer les compétences professionnelles ou comportementales. Ce qui nécessite de former les collaborateurs. Le manager doit donc s'assurer que ses collègues sont bien à niveau et pourront intégrer la nouvelle donne.
Valoriser le changement
L'évaluation finale est bien sûr indispensable, en identifiant les bonnes et les mauvaises pratiques, les points positifs et négatifs de la démarche. C'est surtout l'occasion pour le manager de valoriser le travail accompli par ses collaborateurs, de leur montrer leur capacité à évoluer… pour mieux engager les démarches de changement futures !