Travail et enfants en bas âge ne font pas toujours bon ménage. Surtout quand les petits tombent malades, forcément sans crier gare. Heureusement, des solutions existent pour parer au plus pressé, et faire face à ses responsabilités sans trop se culpabiliser.
Grippes, gastros, bronchites… les tracas de l’hiver n’épargnent aucune famille !
Crèches et vidéo-conférence ?
Conjoint, frères et sœurs, grands-parents, nounous, sont autant d’alliés à solliciter en cas d’imprévu. Mais si vous n’avez personne à proximité pour s’occuper de votre enfant malade, que faire ?
Il ne reste plus qu’à compter sur vous-même. Si vous conduisez habituellement votre bambin à la crèche, prévenez bien la direction de l’établissement qu’il n’est pas au mieux de sa forme. Pour peu que l’équipe soit compréhensive, vous pourrez obtenir de leur confier votre enfant au moins le temps d’assurer votre obligation professionnelle.
Vous pouvez aussi assurer une réunion d’urgence avec vos équipes via un logiciel de vidéo-conférence, type Skype, depuis chez vous. Une réunion qui aura intérêt à être brève : non seulement l’attention est plus difficile à soutenir à travers une caméra, mais surtout vous risquez d’être perturbée par la proximité de votre progéniture…
Crèches d’entreprise, mutuelles et réseaux d’entraide
Autre cas de figure, votre entreprise est elle-même dotée d’une crèche, ce qui devrait faciliter un arrangement. Reste qu’il faudrait déplacer votre enfant alors qu’il est pour le moins patraque. Certaines entreprises font bénéficier leurs collaborateurs de mutuelles santé comprenant des prestations de garde pour 24h en cas de maladie d’un enfant. Il faudra en justifier par la fourniture d’un certificat médical.
Répertoriez à l’avance un réseau de baby-sitters prêt à vous dépanner, y compris en urgence. Certaines applications mobiles peuvent aussi vous être utiles et vous trouver une baby sitter en urgence. Parmi les plus connues : BabySittor (l'application fonctionne dans 39 villes, dont huit à l'étranger), Yoopies, SOS Kid O2 (intervention dans plus de 5 000 communes françaises), Bsit (uniquement disponible à Paris).
Et si ce n’est déjà fait, ne tardez pas à identifier dans votre voisinage la personne qui vous sauvera la mise d’un coup de sonnette : couples de retraités et voisins étudiants gagnent à être connus.
Congés enfant malade Quand vous ou la personne à qui vous avez confié le petit malade, conduirez ce dernier chez le médecin, celui-ci l’examinera et vous fournira un certificat médical. Ce document est à transmettre à l’employeur pour bénéficier de quelques jours de congé enfant malade. La loi autorise en effet les salariés à rester ponctuellement au chevet de leur enfant malade, à condition de justifier leur absence. Mais attention, cette règle ne vaut que pour les enfants de moins de 16 ans et n’octroie que trois jours par an, portés à cinq lorsque le salarié élève au moins trois enfants de moins de 16 ans, ou si l'enfant malade a moins d'un an. Certaines conventions collectives peuvent prévoir un dispositif plus favorable en accordant un nombre de jours enfant malade plus conséquent, voire en les rémunérant. Toujours est-il que les enfants en bas âge sont hélas fréquemment sujets aux rhumes ou angines hivernales, de sorte qu’on arrive assez vite à épuiser ce stock de jours bien arrangeant. On peut alors, si l’on en dispose, poser des jours de RTT au pied levé, avec une réserve : l’entreprise n’est pas tenue de vous l’accorder. |