La durée des repas tend à se réduire, à commencer par celle du déjeuner quand on est au travail. De trois plats on passe souvent à deux. Mais le vieux dilemme demeure : Fromage ou dessert ? Réponses diététiques et pratiques.
Chacun est aujourd’hui plus attentif à sa santé et à sa ligne. Le temps consacré au repas s’est raccourci, et ceux-ci se sont naturellement allégés. Pour autant, si certains d’entre nous se satisfont maintenant d’un simple plat et d’un café, la plupart des Français restent tentés de terminer leur déjeuner par un fromage ou un dessert, comme les menus les y engagent encore. On choisira selon son goût et le plat qui précède. Et aussi avec quelques notions de nutrition.
Le fromage !
Les Français dévorent 27 kg de fromage par personne et par an, ce qui nous place parmi les plus gros consommateurs au monde. La diversité n’y est pas pour rien : selon le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière, notre pays produirait quelque 1200 sortes de fromages, à base de lait cru ou pasteurisé, fermiers ou industriels, affinés ou à tartiner. Autrement dit, il y en a pour tous les goûts !
On connait l’argument principal des laitages, entonnés par 60 ans de publicités : le calcium, si bon pour les adolescents, les personnes âgées et les femmes enceintes – « des amis pour la vie ». Riche en vitamine A, le fromage est également bon pour la peau et la vision. Les bactéries qu’ils contiennent ont aussi un effet bénéfique sur les intestins, et les consommer en fin de repas permettrait de limiter les remontées gastriques.
Ses détracteurs dénoncent l’apport lipidique supplémentaire ? Mais certains fromages sont moins riches que d’autres en graisses, comme par exemple le chèvre ou la féta. Et surtout, ils contiennent beaucoup de protéines, ce qui peut en faire un allié en cas de régime amaigrissant : déguster un fromage blanc à 0% de matières grasses en fin de repas peut constituer à ce titre une bonne option. Reste à ne pas « compenser » avec du pain…
Le dessert !
Présenté ainsi, le fromage semble s’imposer. Mais ce serait oublier l’appétence de beaucoup d’entre nous pour le sucre et le plaisir qui y est associé. Le dessert en est l’illustration la plus parfaite avec la multitude de ses possibles déclinaisons : pâtisseries, entremets, glaces, compotes… Difficile de s’en priver, même si on est attentif à sa ligne. Les fruits sont à privilégier, car ils apportent leurs vitamines et leurs fibres. Riches en eau, ils contribuent de plus à nous hydrater, notamment l’été : on ne se privera pas alors de déguster une coupe de fraises (sans crème chantilly !) ou autres fruits rouges arrosés d’un jus de citron, ou des sorbets rafraichissants (mais souvent très sucrés). L’hiver, on peut se régaler de compotes ou de tartes peu sucrées – pas tous les jours -, les fruits cuits étant réputés avoir un effet bénéfique sur la digestion.
Et pourquoi pas fromage et dessert ?
Pour peu que vous n’ayez pas envie de trancher, l’option fromage et dessert reste envisageable sans verser dans l’excès : une faisselle avec son coulis de fruits rouges, une part de gâteau au fromage blanc, un morceau de chèvre accompagné d’une figue ou d’une grappe de raisins, et le tour est joué !
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