A l’heure des réunions virtuelles et autres web-conférences, les entreprises revoient souvent à la baisse les budgets alloués aux voyages d’affaires. Ces derniers constituent pourtant un atout non négligeable pour attirer les talents.
Selon une nouvelle étude (*) menée par American Express auprès de 2075 voyageurs d’affaires (dont 257 Français), les déplacements professionnels présenteraient de nombreux avantages, aussi bien pour l’employeur que pour les collaborateurs.
Un levier de performance pour les entreprises
84 % des voyageurs d’affaires considèrent que rencontrer leurs clients en face-à-face contribue à l’atteinte des objectifs de l’entreprise. Et pour 62 % d’entre eux, réduire les déplacements professionnels pourrait entrainer une perte de ses clients au profit de la concurrence. Bien connaître la culture du pays en question semble également constituer une importante valeur ajoutée :
- 74 % des voyageurs d’affaires estiment que la connaissance des coutumes locales est importante pour l’atteinte de leurs objectifs ;
- 43 % d’entre eux considèrent qu’un faux pas lié à une méconnaissance des coutumes peut endommager les relations d’affaires, voire empêcher la conclusion d’un contrat avec des prospects pour 40 % des interrogés.
Une fierté pour les collaborateurs
Pour 93 % des voyageurs d’affaires français, les déplacements professionnels constituent un plaisir, voire une fierté (76 %). Cet aspect de leur poste a notamment permis à 84 % des sondés d’élargir leur vision du monde ; une source d’épanouissement personnel et professionnel.
Le voyage d’affaires représente un critère de plus en plus plébiscité par les professionnels (72 % des Français) avant de rejoindre une entreprise, au même titre que la voiture de fonction ou la couverture santé.
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Un impact sur la qualité de vie
Avec en moyenne 11 déplacements professionnels par an (6 en France et 5 à l’étranger), l’étude révèle que les voyageurs d’affaires notent des effets néfastes sur leur santé, parmi lesquels :
- Le manque de sommeil (46 %) ;
- La fatigue accrue liée aux longues journées ou à la charge de travail (41 %) ;
- Le stress (32 %) ;
- Le manque d’exercice physique ou changement dans leurs habitudes alimentaires (26 % chacun).
Pour rééquilibrer la balance entre relaxation et travail lors de leurs déplacements, les professionnels préconisent d’adopter ces bonnes pratiques :
- Ménager des plages de temps libre pour découvrir la ville (43 %) ;
- Rajouter quelques jours de vacances personnelles au déplacement, dans la logique du bleisure (34 %) ;
- Profiter de son temps libre pour voir des amis sur place (32 %) ;
- Prévoir d’arriver plus tôt pour éviter tout stress additionnel (30 %) ;
- Utiliser les services et aménagements proposés par les hôtels (29 % vont au spa, 25 % à la salle de sport).
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Fabienne Cauli, General Manager, Global Client Group, International, chez American Express : « La gestion de sa politique de voyage d’affaires est clé pour une entreprise, tant sur le volet RH que sur le volet commercial. Il peut même être la clé du succès, tant il permet à la fois d’améliorer les relations avec ses clients et prospects, et de développer la connaissance et la curiosité des équipes pour in fine atteindre les objectifs business. De manière intéressante, à l’heure du développement du télétravail, la possibilité de faire des déplacements professionnels reste un motif de fierté pour les collaborateurs, voire un atout pour rejoindre une entreprise. Cela confirme la vivacité de cette activité et la nécessité d’accompagner toujours mieux les voyageurs d’affaires, avec des solutions de paiement innovantes et efficaces, y compris à l’international. »
(*) Etude conduite en ligne par YouGov Plc et American Express entre le 10 et le 28 août 2017. L’échantillon global était composé de 2075 adultes âgés de 18 ans et plus, basés dans huit pays et ayant voyagé pour leur travail au moins cinq fois au cours de la dernière année, dont au moins deux fois à l’étranger. Les pays sondés incluaient la France, l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, le Mexique et les Etats-Unis. L’échantillon français était composé de 257 adultes.