Siri, Cortana, Google Home… les assistants virtuels ne cessent de se développer. S’ils nous accompagnent de plus en plus dans nos vies privées, il est probable qu’ils deviennent indispensables dans les entreprises. Se charger des tâches répétitives, organiser des réunions… ? Les collaborateurs sont pour !
Une récente étude (1) menée par Cisco, le spécialiste des réseaux, démontre que les collaborateurs seraient prêts à travailler avec des assistants virtuels (2) … et que cela pourrait contribuer au bonheur au travail.
La technologie, créatrice d’emplois plus intéressants
L’une des principales observations de l’étude est l’optimisme des professionnels à l’égard de la technologie. Pour la plupart des interrogés (6 personnes sur 10), les nouvelles technologies ne conduiront pas au chômage de masse mais bien à la création d’emplois, et permettront de libérer les collaborateurs des tâches ennuyeuses ou répétitives pour se concentrer sur l’essentiel. 95 % sont convaincus que l’IA (Intelligence artificielle) peut contribuer à l’amélioration de certaines tâches professionnelles telles que la planification de réunions, la prise de notes ou la saisie de courriels. Plus de la moitié des répondants estiment que les assistants virtuels auront un impact positif sur la productivité (57 %) et sur la concentration (51 %).
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Une évolution accueillie à bras ouverts
Cadres et employés se montrent plutôt enclins à accueillir des robots parmi leurs collègues : 6 personnes sur 10 se considèrent prêtes à confier à l’IA certaines de leurs tâches administratives, et 39 % des techno-réfractaires seraient heureux de lui confier leurs tâches les plus pénibles. Parmi les professionnels qui disposent d’un(e) assistant(e), ils sont 82 % à affirmer qu’ils seraient encore plus productifs s’ils possédaient un assistant virtuel.
L’IA constituerait également une aide précieuse dans le cadre des réunions :
- 9 personnes sur 10 ont manifesté de l’intérêt, voire de l’enthousiasme, lorsqu’on leur a décrit un scénario dans lequel un robot assisterait à une réunion, en analyserait les sujets évoqués et en ferait la synthèse ;
- 8 personnes sur 10 souhaiteraient que les robots participent activement aux téléconférences, en supprimant les bruits parasites, par exemple ;
- 62 % des interrogés s’attendent à ce que les assistants virtuels finissent par remplacer la dactylographie, et 3 professionnels sur 10 s’attendent à ne plus utiliser de clavier d’ici les cinq prochaines années.
Les fans de Star Wars encore plus enthousiastes
Certains facteurs semblent prédisposer les collaborateurs à travailler avec des robots, parmi lesquels : l’attrait pour les technologies de pointe et la science-fiction. Les fans de Star Wars et de Star Trek sont plus enthousiastes (78 %) à l’idée que l’IA puisse améliorer leurs performances que les autres (68 %). Tout comme ceux qui attendent la sortie de l’iPhone X souhaitent davantage avoir un assistant virtuel (67 % contre 35 %) !
Et pour la protection des données ?
Malgré l’engouement partagé par la majorité des interrogés, la protection des données suscite toujours une certaine inquiétude : 65 % ont déclaré que la sécurité constitue pour eux une préoccupation clé. Nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas utiliser d’assistants virtuels dans le cadre professionnel par crainte que leurs données ne soient pas assez protégées (42 % des répondants).
« Comme toutes les personnes qui ont répondu à ce sondage, je suis optimiste quant aux perspectives d'amélioration que l’IA peut apporter à notre vie professionnelle, a déclaré Rowan Trollope, vice-président et directeur général chez Cisco. Travailler dans une entreprise ayant recours à l'intelligence artificielle signifie que nous aurons plus d'occasions de réussir, plus de flexibilité et nous consacrer aux tâches gratifiantes. »
(1) Etude menée auprès d’un échantillon de 2 270 professionnels dans 10 pays : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, le Brésil, le Mexique, l’Australie, l’Inde et la Chine.
(2) Les assistants virtuels correspondent à des logiciels qui peuvent effectuer des tâches ou des services pour un individu.