Visionnaire et capable de transformer l'entreprise : telles sont les deux qualités essentielles que doit posséder un DRH à mi-carrière. C'est ce qui ressort de l'enquête menée par OasYs Consultants et l’ANDRH (Association Nationale des DRH) sur le thème « DRH à mi carrière : quelles évolutions de carrière pour les DRH généralistes confirmés ? ».
L'employabilité requiert de nombreuses compétences
Pour 90 % des 246 DRH Groupe, directeurs généraux et chasseurs de têtes interrogés, les compétences en accompagnement du changement et en direction de projets complexes constituent les principaux critères de recrutement. S'y 'ajoutent la vision stratégique et prospective de l'entreprise, la capacité de négocier, de manager des équipes et de gérer des situations de crise (93 %). Il n'est donc pas surprenant que 84 % des recruteurs cherchent des DRH ayant été membres des comités de direction.
« Leader, facilitateur, expert, aussi à l’aise dans la stratégie que sur le terrain, le DRH doit cumuler de nombreuses compétences, estime Isabelle André, directrice de la practice Ressources Humaines chez Oasys Consultants. Pour rester dans la course, il faut se former, rester en veille et développer ainsi son employabilité ».
Un vrai attachement à la fonction
Mais comment les DRH se voient évoluer à mi-carrière ? Près de la moitié d'entre eux (44 %) veulent rester dans ce domaine d'activité. 87 % souhaitent évoluer vers une fonction d'expertise RH, 76 % vers le management de transition, 72 % s'imaginent bien coach, consultant et chasseurs de tête. En revanche, très peu aspirent à devenir directeur général.
Quant à ceux qui décident de se reconvertir, ils choisissent sans surprise des métiers de contact : tourisme, hôtellerie, restauration, santé et enseignement.