« Les travailleurs séniors sont trop souvent négligés par les entreprises et les dirigeants politiques, alors que notre étude démontre que des politiques incitatives, visant à encourager les seniors à rester actifs plus longtemps, pourraient avoir de réels bénéfices économiques. »
200 milliards d'euros de PIB en plus
Cette affirmation d'Olivier Salesse, directeur strategy chez PwC est d'autant plus vraie pour la France qui, selon le Golden Age Index de PwC, se classe à la 24e place sur 34 pays de l’OCDE. Cet index compare le taux d'emploi des travailleurs âgés de plus de 55 ans dans ces pays.
Malgré un indice qui progresse de 6,5 points, la France reste au même niveau de classement. Selon cette enquête, le PIB de la France augmenterait de 200 milliards d'euros si le taux d'emploi des personnes âgées de 55 à 69 ans était égal à celui de la Suède, le meilleur élève de l'OCDE qui a lancé des mesures en faveur de l'emploi des séniors dès 1990.
Mieux utiliser les compétences des séniors
« Etant donné le vieillissement de la population dans les pays développés, ces derniers doivent capitaliser sur leurs travailleurs seniors pour renforcer leur croissance, mais aussi pour qu’ils contribuent au financement des retraites et des frais de santé », insiste Olivier Salesse. Certains comme la Suède, la Nouvelle-Zélande et Israël l'ont bien compris. Il est vrai que l'Hexagone bénéficie d'une démographie plus favorable.
Le Golden Age Index identifie un avantage pour les entreprises à embaucher des seniors : mieux utiliser leurs compétences et leur expérience pour “gagner un avantage compétitif à l'heure où l'âge moyen des consommateurs ne cesse de s'élever”.
Pour en savoir plus : http://www.pwc.fr/la-france-ne-tire-pas-suffisamment-profit-du-potentiel-economique-de-ses-travailleurs-seniors.html