Se rendre à son travail alors que la météo a viré à la canicule, et particulièrement en utilisant les transports en commun, n’a rien de bien engageant. Commencer sa journée en sueur ou les pieds gonflés… non plus ! Pourquoi ne pas tester le home office ? Vous pourrez adapter vos horaires de travail et mettre à profit les heures les plus fraiches pour avancer sur vos dossiers. A condition bien entendu d’y être autorisé par votre entreprise.
C’est un fait, les étés sont de plus en plus chauds et les épisodes caniculaires se multiplient. Dans ces conditions, aller travailler le matin peut se transformer en chemin de croix, en particulier lorsqu’on doit emprunter le train, le métro ou un bus. Et si sa voiture n’a pas le « bon » macaron Crit’Air, elle risque de ne pas pouvoir sortir du garage. C’est le moment de tester le home office, autrement dit le travail à la maison. D’accord, vous ne bénéficierez pas de la climatisation (sauf si vous l’avez faite installer !). Mais vous vous épargnerez ces temps de transport sous une chaleur écrasante. Vous pourrez organiser votre journée de travail en fonction de la météo et n’en serez que plus efficace.
Travailler à la fraiche
En vous levant plus tôt par exemple, vous pourrez profiter de la fraicheur du début de matinée pour boucler un rapport, quitte à marquer une pause aux heures les plus chaudes et reprendre votre activité en fin d’après-midi, jusque tard dans la soirée si besoin.
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Dans l’intervalle, vous pourrez prendre autant de douches que nécessaire pour vous revigorer. Vous aurez en outre un accès illimité à votre frigidaire rempli de boissons fraiches, ce qui vous évitera tout risque de déshydratation. Et vous pourrez vous habiller et vous chausser comme vous le désirez.
Une solution ponctuelle et souple
Le home office est une forme de télétravail, dont le régime juridique a été assoupli par l’ordonnance Macron du 22 septembre 2017. Selon l’article L.1222-9 du Code du Travail, le télétravail est désormais défini comme « toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux, de façon volontaire, en utilisant les technologies de l’information et de la communication ». Cette définition couvre ainsi non seulement le télétravail régulier, mais aussi ponctuel, et par conséquent le home office.
Pour mettre en place ce mode de travail occasionnel, il faut l’accord de l’employeur et du collaborateur, sans qu’il soit nécessaire de le formaliser par voie d’avenant au contrat de travail. L’entreprise a toutefois intérêt à formaliser cet accord par écrit afin d’être en mesure de prouver que son collaborateur était bien volontaire. A noter : si un collaborateur demande à son responsable l’autorisation de travailler ponctuellement à son domicile, l’employeur n’est pas tenu de l’accepter. Mais en cas de refus, si le poste remplit les conditions pour être éligible au télétravail au regard de l’accord ou de la charte en vigueur dans l’entreprise, il devra motiver sa réponse.
Un minimum d’organisation
Pour être efficace, le home office suppose un minimum d’organisation, grandement facilitée dans les entreprises où l’usage du cloud permet de retrouver son environnement, ses accès et ses dossiers où que l’on soit. Rapportez quand même votre PC à la maison.
Vous devrez rester joignable par votre entreprise dans le cadre de vos horaires habituels. Il vous faudra également arranger chez vous un espace où vous pourrez travailler au calme. Profitez alors de ces moments généralement plus tranquilles, où vous risquerez moins d’être dérangé, pour réaliser les tâches qui vous demandent le plus de concentration !