Une enquête menée auprès de plus de 18 000 utilisateurs de Facebook montre qu'en majorité les salariés français entretiennent de plutôt bonnes relations avec leurs collègues.
L'entente avec ses collègues de travail tient une place importante dans le bien-être et la motivation des salariés, comme le rappelle régulièrement le Baromètre Edenred-Ipsos. L'étude proposée par Qapa est donc porteuse d'espoir : a priori l'entente entre collègues est plutôt bonne dans notre pays. Le site d'offres d'emplois en ligne a interrogé 18 341 personnes sur le réseau social Facebook, dont 35 % de cadres, avec une proportion à peu près égale entre les deux sexes.
Au travail, les misanthropes sont peu nombreux
43 % des femmes et 53 % des hommes déclarent bien s'entendre avec leurs collègues. Surtout, les misanthropes du travail sont finalement peu nombreux : seulement 6 % des femmes et 4 % des hommes « détestent » leurs collègues, 6 % des femmes et 7 % des hommes avouent ne fraterniser avec personne.
En majorité, les salariés français se sentent populaires, ou du moins sont persuadés d'être très appréciés, et ce à des niveaux très élevés : 68 % des hommes et 57 % des femmes. Et pas question de sous-entendre que ces dernières sont plus lucides que les hommes !
Plus sélectives, les femmes créent plus facilement des relations d'amitié
Apparemment, les femmes se montrent plus sélectives que les hommes dans l’univers du travail : elles ne sont que 13 % à affirmer avoir des affinités avec plus de dix personnes, contre 35 % pour les hommes.
Mais lorsqu'elles ont ces affinités, elles créent plus facilement des relations d'amitiés que leurs collègues masculins. 41 % d'entre elles affirment compter un à deux amis parmi leurs collègues, contre 25 % des hommes.
Enfin, les liens qui unissent les salariés sont suffisamment forts pour que 90 % des femmes et 89 % des hommes souhaitent garder contact avec leurs anciens collègues s'ils venaient à changer d’emploi.
Voilà en tout cas une étude plutôt réjouissante, à l'heure où l'on pourrait craindre que, dans un climat morose, la peur de perdre son emploi attiserait les animosités entre collègues. Se pourrait que les difficultés soient au contraire de nature à resserrer les liens ?