RSE

Flotte auto : optimiser son mix énergétique

Le temps où le diesel constituait la seule option économiquement défendable pour une flotte automobile d'entreprise est derrière nous.
#Gestion frais professionnels
18 février 2019

Le temps où le diesel constituait la seule option économiquement défendable pour une flotte automobile d'entreprise est derrière nous. Conséquence : c'est le moment de réfléchir à la fonction et à l'utilisation des différents véhicules, de rationaliser, et diversifier son parc en conséquence.

Les véhicules « propres » ont dépassé pour la première fois en 2018, la barre symbolique des 1% (1,5%) des véhicules neufs mis en circulation[1]. Si, à date, le diesel représente encore 80% des motorisations des véhicules d'entreprise[2], les interrogations concernant sa place dans les parcs automobiles se font chaque année plus vives.

Sortir de la culture mono-carburant

Depuis longtemps, on ne se posait plus de questions quand venait l'heure de renouveler le véhicule d'un collaborateur. La fiscalité militait en faveur des véhicules diesel, quelle que soit leur utilisation - et quelle que soit la préférence du conducteur.

Les préoccupations environnementales font évoluer la réglementation fiscale des automobiles en général et des véhicules d'entreprise en particulier. Via le bonus-malus à l'achat, la TVS (taxe sur les véhicules de société), la fiscalité des carburants[3], ainsi que l'alignement des mécanismes de récupération de la TVA, le législateur fait désormais pression pour une composition des flottes qui ne soit plus exclusivement orientée vers le gas-oil.

En particulier, des incitations importantes ont été consenties pour encourager les motorisations électriques et hybrides. Pour autant, faut-il jeter le diesel avec l'eau du radiateur ?

Rechercher une optimisation rentable

Dynamique RSE oblige, les véhicules électriques, hybrides ou à essence sont à privilégier à chaque fois que possible. Ce qui ne doit pas empêcher d'examiner la rentabilité à l'usage réel des différentes solutions, ce qui passe par la connaissance des besoins en autonomie, des capacités du véhicule, ainsi que des charges à transporter. Autrement dit, il s'agit de raisonner par utilisation, voire par utilisateur, et non pas d'appliquer aveuglement un dogme à la place d'un autre !

Comment s'y prendre ? Dans notre guide " Comment gérer sa flotte et agir pour l'environnement ", nous passons en revue les principaux utilisateurs, et répondons à la question-clé : quel carburant pour quel conducteur ? Nous passons notamment en revue les cas suivants :

  • Un commercial en zone urbaine,
  • Un commerçant en zone rurale
  • Un commercial sur la route
  • Un dirigeant d'entreprise
  • Un technicien de maintenance

Autant de cas, autant de réponses !

[1]Source : Observatoire du Véhicule d'Entreprise (OVE)

[2]Source OVE

[3]Si la remontée des taxes sur le gas-oil prévue pour le 1er janvier a été annulée pour l’année 2019, la tendance de long terme reste à la hausse, pour des raisons écologiques et économiques.