Bonjour Muriel Morin. Vous êtes associée de l’Orangerie, un hôtel restaurant situé à Soudan dans les Deux-Sèvres. Que proposez-vous à votre clientèle ?
Nous travaillons à l’année avec, surtout le midi, une clientèle d’entreprises locales, ainsi que des VRP de passage. Mais notre établissement familial accueille tous les types de clients. Par exemple, le week-end, nous avons beaucoup de particuliers, avec des repas de famille, des repas d’anniversaire…
Vous avez un très beau site internet qui présente des menus alléchants. Quel type de cuisine proposez-vous ?
Nous proposons une cuisine traditionnelle mais revisitée. Avec beaucoup de produits simples, locaux autant que possible, que nous essayons toujours de remettre au goût du jour. Cela peut aller du veau mijoté à un foie gras en déclinaison ou un magret de canard fumé.
Plusieurs entreprises sont implantées dans la région, parmi lesquelles la VIM. Cette clientèle est-elle importante dans votre chiffre d’affaires ?
Oui tout à fait. C’est même grâce à cette clientèle d'entreprises que nous pouvons nous permettre de rester ouverts à l’année. Le bassin de moyennes et de petites sociétés nous amène non seulement des clients qui y travaillent, mais également ceux qui leur rendent visite. Du coup, nous avons une importante proportion de règlements en Tickets Restaurant ®.
Vous acceptez la carte depuis quelques mois. Cela a changé votre vie ?
Je ne peux pas tout à fait dire cela (sourire) car ce mode de paiement reste encore très occasionnel. Mais déjà, nous avons pu constater combien c’était pratique pour les remises. Il n’y a plus de travail sur papier ni d’envoi à faire. D’ailleurs, d’ici la fin de l’année, nous allons effectuer une mise à jour du système pour accepter la carte de nouvelle génération.
Vous exprimiez un regret, concernant le côté désormais un peu anonyme de ces paiements ?
Oui. Vous savez, nous aimons bien connaître les personnes que nous accueillons au restaurant. Avec les tickets papier, il était facile de savoir de quelles entreprises elles viennent. Mais avec la carte, c’est différent : on ne sait même pas de quelle région de France ils arrivent.
Et bien il va vous falloir embaucher un physionomiste ?
Exactement (rires). Mais nous essayons déjà de l’être…